Suzuki DR200 et GN125 : Le voyage de ces deux petits compagnons autour du monde

Naissance et évolution de la GN125 – L’histoire du développement de la « Passerelle du Peuple »

La Suzuki GN125 est une moto de 125 cm³ commercialisée au Japon en avril 1982. Introduite à l’époque dans la série GN (disponible de 50 à 400 cm³), elle présentait un style cruiser long et bas, avec un réservoir en forme de goutte d’eau. Dotée d’un moteur monocylindre refroidi par air et de roues en fonte, c’était une moto pratique et polyvalente, également adaptée à un usage professionnel. Le moteur monocylindre 125 cm³ à 2 soupapes et à arbre à cames en tête développait une puissance maximale de 11,5 ch. Sa simplicité, son économie et sa facilité d’utilisation en ont fait une moto robuste et pratique, appréciée de certains motards. Elle est restée un best-seller au Japon jusqu’en 1999. Elle a même servi de véhicule d’auto-école, ce qui en a fait un modèle modeste mais durable au Japon.

Historique des améliorations : Même après l’arrêt de la production nationale, la GN125 a continué à exister à l’étranger. Depuis les années 1990, elle est produite sous licence par le groupe chinois Haojun, et Suzuki la fournit sous la marque « Suzuki » sans participer directement à la production. À partir du milieu des années 2000, elle a de nouveau attiré l’attention au Japon grâce aux importations parallèles, et son prix étonnamment bas, entre 150 000 et 180 000 yens pour une voiture neuve à l’époque, est devenu un sujet brûlant. Étant un modèle fabriqué par un constructeur étranger, les concessionnaires Suzuki nationaux refusaient parfois de l’entretenir. Cependant, sa conception étant identique à celle des modèles japonais et la compatibilité de 80 à 90 % des pièces, il semble que les ateliers de moto locaux aient pu l’entretenir sans problème dans de nombreux cas. Les améliorations se sont poursuivies par la suite. La puissance de la GN125H de 2005 est passée de 11,5 à 12,5 ch grâce à des modifications du moteur et un changement de carburateur. La GN125F de 2006 a bénéficié de 22 améliorations majeures. L’histoire unique de la GN125 se reflète dans la façon dont un modèle japonais a été continuellement perfectionné par les constructeurs chinois, ce qui a contribué à sa popularité dans divers pays. Héritage à double usage – L’histoire du développement de la DR200 (Jebel 200) La lignée des Suzuki DR200/125, quant à elle, débute au milieu des années 1980. Le modèle original, la SX200R/125R, lancée en 1985, était une moto tout-terrain modeste privilégiant la maniabilité. À cette époque, le Japon connaissait un essor du tout-terrain et les véhicules hautes performances étaient à l’honneur, si bien que la SX200R fut éclipsée. Cependant, grâce à son réservoir de grande capacité, son excellente consommation et son confort de conduite, elle connut un succès discret auprès des motards de tourisme. La Jebel 200/125 de 1993 était une version revisitée de la SX200R, offrant des caractéristiques routières améliorées. Faisant partie de la série Jebel, la Jebel 200 offrait un confort accru grâce à l’ajout d’un démarreur électrique. De plus, une version renforcée, la DF200E/125E, fut lancée en 1997. La DF200E soulignait sa robustesse avec un grand porte-bagages arrière, un porte-bagages avant avec protection de phare intégrée, des garde-boue avant et arrière allongés et une livrée camouflage. Cette DF200E de 1997 était quasiment identique au modèle DR200SE commercialisé ultérieurement à l’international, ce qui en faisait la DR200 par excellence. La Jebel 200/DF200E fut abandonnée au Japon en 2005, marquant ainsi sa fin. Cependant, le développement pour les marchés étrangers se poursuivit, et le moteur monocylindre de 199 cm³ refroidi par air et la configuration de base du châssis restèrent quasiment inchangés depuis 1985, continuant d’être produits et vendus dans le monde entier. Sa conception mature et vieille de 40 ans est exceptionnellement fiable et a survécu jusqu’à nos jours en tant que vélo à double usage, à la fois durable et facile à réparer. Le VanVan 200, un modèle ludique équipé de gros pneus, a également été produit de 2003 à 2016 et équipé de l’injection à partir de 2007.

Comparaison des caractéristiques clés du DR200 et du GN125

Items(Specification) Suzuki GN125 Suzuki DR200 (Jebel 200) First Apparence : 1982 1985 (SX200R) 1993 Jebel 200 Type de moteur : Refroidi par air, 4 temps, monocylindre, OHC, 125 cm³, 2 soupapes Refroidi par air, 4 temps, monocylindre, OHC, 199 cm³, 2 soupapes Puissance maximale : Environ 12,5 ch / 9 000 tr/min Environ 20 ch / 8 500 tr/min Couple maximal : Environ 9,2 Nm / 7 000 tr/min Environ 18,6 Nm / 7 000 tr/min
Transmission et transmission Transmission par chaîne de retour à 5 vitesses Transmission par chaîne de retour à 5 vitesses
Freins (avant/arrière) Disque/tambour (spécifique au pays) Disque/tambour : Poids du véhicule : environ 117 kg ; Hauteur du siège : 738 mm ; Capacité du réservoir de carburant : 10,3 litres ; Méthode de démarrage : démarreur électrique (certains équipés d’un démarrage au pied) ; Méthode de démarrage : démarreur électrique (certains équipés d’un démarrage au pied) ; Méthode de démarrage : alimentation en carburant par carburateur (pas encore convertie à l’injection). Le DR200 utilise également un carburateur, avec des améliorations ajoutées si nécessaire (comme l’ajout d’un refroidisseur d’huile).

Succès en Amérique du Sud et en Amérique centrale – De l’empreinte du commun aux motos de police

La Havane, Cuba

Dans les pays en développement, la GN125 et la DR200 ont toutes deux acquis une immense popularité, considérées comme « l’empreinte du commun ». La GN125 est particulièrement populaire en Amérique du Sud. Par exemple, en Colombie, la GN125 figure régulièrement parmi les motos 125 cm³ les plus vendues. En effet, les statistiques de ventes de motos en Colombie pour décembre 2024 ont montré que la Suzuki GN125 s’est vendue à 2 155 unités en un mois, en légère baisse par rapport au même mois l’année précédente, mais avec une croissance de 47 % par rapport aux dernières années, la plaçant parmi les modèles les plus vendus aux côtés de ses concurrents. Grâce à son excellent rapport qualité-prix et à sa faible consommation, cette moto est idéale pour les déplacements quotidiens des motards locaux. Certains ont même souligné qu’elle était devenue une alternative à la Honda Cub, une mini-moto « économique, robuste et facile à utiliser ». Parallèlement, la DR200 s’impose également en Amérique du Sud. Par exemple, la police nationale colombienne a adopté la DR200 (probablement connue localement sous le nom de DR200SE) comme moto de patrouille, vantant ses capacités tout-terrain et sa fiabilité. Utilisée pour les patrouilles et le transport de marchandises dans les zones comportant de nombreuses routes non goudronnées, elle mérite amplement son appellation de « moto de travail ». En Amérique latine, la DR200 est également utilisée en zone rurale pour patrouiller les ranchs et tracter des marchandises. Alors que la GN125 est utilisée pour le transport urbain, la DR200 est dédiée au transport rural, contribuant ainsi à la vie quotidienne des habitants dans chaque domaine. Une anecdote intéressante raconte qu’un motard colombien a réalisé son rêve : traverser cinq pays d’Amérique du Sud au guidon d’une Suzuki GN125, parcourant 13 000 km. Âgé de 45 ans, il a réussi à traverser le continent en quatre mois, du Venezuela au Chili en passant par la Colombie, l’Équateur et le Pérou, au guidon de sa chère GN125 (surnommée « Bendición » (Bénédiction)) avec un minimum de bagages. Les médias locaux ont rapporté avec stupéfaction la puissance de la GN125, qui lui permet d’effectuer des randonnées longue distance, généralement réservées aux motos d’aventure de plus grosse cylindrée, avec seulement un « petit compagnon » de 125 cm³. Cette anecdote, où cette « moto du commun » a porté les rêves de ses pilotes jusqu’au bout, en dit long sur la fiabilité et la puissance de la GN125.

Évaluation en Afrique – Robustesse en environnements difficiles

En Afrique, la GN125 et la DR200 sont largement reconnues pour leur robustesse. En zone urbaine, la GN125, abordable et facile d’entretien, remplace le taxi par une moto ou assure les livraisons de petites quantités, facilitant ainsi la mobilité des personnes. En zone rurale et dans les vastes étendues de savane, les capacités tout-terrain robustes de la DR200 brillent par leur efficacité. La DR200 est vendue dans des pays comme la République démocratique du Congo, en Afrique centrale, où elle est affectueusement surnommée « Trojan 200 » dans certaines régions. Comme son nom l’indique, cette moto est utilisée dans l’agriculture et l’élevage, patrouillant dans les grandes exploitations et les plantations. Les exigences d’une moto sont simples et faciles à utiliser, facilement réparables sur place et abordables. La DR200 répond parfaitement à ces exigences. Son moteur refroidi par air et son design traditionnel, rappelant les véhicules tout-terrain des années 1980, lui ont valu la réputation d’être « à moteur ouvert et réparable sur place ». Ses équipements de série incluent également des porte-bagages avant et arrière robustes et des feux avec protections de tubes pour supporter des charges plus importantes. Les garde-boue élargis garantissent une tranquillité d’esprit sur les routes boueuses d’Afrique. Robuste et polyvalente, la DR200 est utilisée en Afrique par les agriculteurs, les gardes forestiers et même les agences des Nations Unies comme véhicule de secours, ce qui lui vaut une grande confiance. La structure simple et le faible taux de panne de la GN125 en font un choix populaire auprès des mécaniciens locaux, car elle est facile à réparer. C’est un moyen de transport précieux pour les transporteurs longue distance et les agents de sécurité locaux. On dit que « les meilleurs amis en Afrique sont les pick-up Toyota et les motos de petite cylindrée », et elle est devenue un véhicule fiable sur les terrains difficiles.

Populaire en Asie – De la Chine et de l’Asie du Sud-Est au Japon

Katmandou, Népal

La présence de ces deux modèles en Asie est indéniable. Tout d’abord, la GN125 est un exemple réussi de production sous licence en Chine. Comme mentionné précédemment, Grand River Group (Haojun) a obtenu les droits de production de Suzuki et a commencé à produire et à distribuer la moto en série dès les années 2000, la rendant populaire en Chine et en Asie du Sud-Est. En Asie du Sud-Est, en raison de la hausse des prix des Honda Super Cub, la GN125, abordable et pratique, gagne en popularité comme moyen de transport auprès du grand public. Par exemple, dans les villes régionales des Philippines, de Thaïlande et de Malaisie, les GN125 sont de plus en plus considérées comme des motos de livraison. Bien qu’appartenant à la catégorie 125 cm³, cette moto offre une puissance suffisante pour une biplace, et sa selle basse facilite le chargement et le déchargement des bagages à l’arrêt, ce qui en fait la solution idéale pour les petits commerçants et les livreurs. De plus, la GN125, fabriquée en Chine, est devenue un modèle populaire sur le marché de la réparation moto en Asie, grâce à son prix extrêmement bas et à la facilité d’accès aux pièces détachées en ligne. Bien que la qualité des pièces plaquées soit inférieure à celle des motos nationales, grâce aux conseils de Suzuki en matière de fabrication, elle ne présente aucun problème majeur et s’est forgée une solide réputation de moto « abordable et de qualité ».

La DR200 bénéficie d’une forte demande en Asie, principalement en tant que « moto gouvernementale capable de circuler en terrain montagneux ». Par exemple, dans les pays montagneux comme le Népal et l’Indonésie, la police et les gardes-frontières ont besoin de motos tout-terrain robustes, et des modèles équivalents à la Suzuki DR200 ont été déployés (aux côtés de modèles similaires d’autres fabricants). Son succès en Australie est particulièrement remarquable : une moto agricole basée sur la DR200, vendue sous le nom de « Trojan 200 », a été élue « moto agricole la plus populaire d’Australie » en 2023. Conçue pour les grands ranchs, la Trojan 200 est équipée d’une béquille gauche et droite, de grands protège-mains, d’un phare halogène puissant, d’un grand réservoir de 13 L et d’un refroidisseur d’huile. Géographiquement, l’Australie se situe dans la région Asie-Pacifique, ce qui la rend un peu différente, mais elle illustre bien l’engouement pour la série DR200, avec des noms et des équipements adaptés aux besoins locaux. De plus, la filiale thaïlandaise de Suzuki aurait assemblé les modèles de la série DR200, ce qui suggère qu’elle servait de base d’approvisionnement pour le marché asiatique. Pour les pilotes des pays asiatiques, la GN125 et la DR200 sont généralement considérées comme des « motos suffisamment performantes, robustes et durables », et c’est une fierté que ces modèles de petite cylindrée japonais se soient imposés comme des best-sellers locaux.

Maintenance, fiabilité et durabilité ─ Les raisons de leur succès durable

Les GN125 et DR200 sont appréciées dans le monde entier grâce à leur facilité d’entretien et leur fiabilité exceptionnelles. Malgré son moteur classique à carburateur et refroidissement par air, la GN125 affiche une consommation exceptionnelle, descendant rarement sous les 40 km/l, même lors des trajets les plus difficiles. Sa structure simple et son nombre limité de pièces la rendent rarement sujette aux pannes, et même en cas de problème, elle est facile à réparer pour un amateur avec quelques outils. C’est peut-être la principale raison de sa popularité dans les pays en développement. Les consommables peu coûteux de la GN125 permettent de réduire les coûts, ce qui en fait un excellent compagnon pour un entretien complet à faire soi-même, et elle est très appréciée des passionnés de moto comme un « bon outil d’apprentissage ».  

La DR200 est également inégalée en termes de fiabilité et de robustesse. Conservant une conception de base quasi identique depuis plus d’un quart de siècle, depuis sa création, la DR125S des années 1980, elle a atteint un niveau de perfection « complet et irréprochable ». Les moteurs monocylindres refroidis par air sont plus faciles à entretenir que les moteurs refroidis par eau, et leur système électrique minimaliste permet d’identifier plus facilement les dysfonctionnements. Les modèles Djebel 200 de 1999 et suivants (DF à partir de 1998) et les DR200SE d’outre-mer sont équipés d’un démarreur électrique et même d’une pédale de kick de secours, garantissant un démarrage fiable même dans des conditions difficiles. Cette simplicité est impensable pour les motos d’aventure de grosse cylindrée actuelles, mais c’est précisément ce qui définit la véritable essence de la DR200. Par exemple, les agriculteurs australiens font confiance à ces motos pour sillonner l’immensité de l’arrière-pays, affirmant : « Étant donné qu’elles ne sont pas équipées de commandes électroniques superflues, elles sont réparables en cas de panne, et elles ne tomberont jamais en panne. » La police d’Amérique centrale et d’Amérique du Sud les a même utilisées, certains exemplaires cumulant des dizaines de milliers de kilomètres et étant toujours en service. Les véhicules hors d’usage sont très prisés sur le marché de l’occasion (car ils ont encore une belle durée de vie avec un entretien approprié). La DR200 incarne parfaitement la philosophie de conception d’une « moto robuste et maniable, que tout le monde peut piloter à tout moment ».

Dans l’ensemble, les Suzuki DR200 et GN125 n’impressionnent peut-être pas par leurs caractéristiques techniques, mais leurs performances pratiques, leur grande fiabilité et leur facilité d’entretien ont été prouvées dans le monde entier, leur conférant un attrait « outil de travail » que l’on ne retrouve pas sur les modèles de luxe les plus récents. Le point commun entre ces deux motos est la sensation d’être un compagnon durable. Même sans l’aide des commandes électroniques les plus récentes, ces motos continuent de foncer, transportant la vie et les rêves de chacun ; elles sont véritablement passées du rôle secondaire à celui de protagoniste. Les Suzuki DR200 et GN125 continueront de sillonner les routes du monde entier et d’être appréciées par d’innombrables motards.

Transformer un âne en cheval rapide ─ Réglages pratiques

La DR200 est une moto robuste et maniable, mais de nombreux motards recherchent une conduite plus détendue et plus sûre. Chez Good Loop, nous avons axé nos améliorations sur la praticité et la fiabilité, plutôt que sur une présentation excessive ou un look tape-à-l’œil.

1. Ajout d’un refroidisseur d’huile pour le DF200E

Un refroidisseur d’huile adapté de la série DF a été installé. Non seulement il améliore l’efficacité du refroidissement, mais la capacité d’huile est également passée de 1 100 ml à 1 200 ml, évitant ainsi la surchauffe lors des longs trajets. Cela fait toute la différence, surtout en été et sur les routes de montagne.

2. Renforcement du frein avant (utilisé sur la série DR350)

L’étrier simple piston d’origine manquait de puissance de freinage. Nous avons donc transplanté un disque de grand diamètre et un étrier double piston de la DR350. Le support a été fabriqué sur mesure. La distance de freinage a ainsi été raccourcie et la stabilité améliorée, même en descente et avec des bagages.

3. Remplacement du carburateur par un TM28SS

Remplacement de la DR250R par un carburateur à ouverture/fermeture forcée (Mikuni TM28SS) équipé d’une pompe de reprise. La lenteur de réponse du carburateur CV d’origine est améliorée, éliminant le délai d’accélération lié à l’ouverture des gaz. Le couple est ainsi augmenté sans compromettre la facilité d’utilisation.

4. Polissage des conduits d’admission et d’échappement

Le polissage des conduits d’admission et d’échappement améliore la vitesse d’écoulement et le remplissage. Cela améliore la puissance, notamment à haut régime. Bien que ce ne soit pas un changement radical, cela adoucit la réponse de l’accélérateur.

5. Remplacer par un cylindre plaqué SCEM

Remplacer par un cylindre plaqué de modèle plus récent (2003 ou ultérieur), qui offre une excellente dissipation thermique et une excellente résistance à l’usure. Cela réduit les risques de fuites d’huile et garantit un fonctionnement stable sur une longue durée. Cela réduit également la consommation d’huile, ce qui le rend particulièrement efficace pour les randonnées.

Toutes ces améliorations visent à « améliorer le confort et les performances tout en utilisant les matériaux fiables du DR200 ». Nous avons créé un vélo « prêt pour le voyage » qui peut être utilisé longtemps en toute sérénité, tout en tenant compte de l’environnement local et en étant facile d’entretien. Un vélo qui travaille comme un âne, mais qui roule comme un cheval. Voilà le Good Loop DR200.


Notre atelier possède une Djebel 200 (DR200SE) utilisée en recherche et développement. Nous sommes ravis de discuter du tuning de chaque modèle. N’hésitez pas à nous contacter pour connaître les derniers prix de l’occasion. Nous vous proposerons une moto adaptée à vos goûts et à votre budget.